La technologie agricole facilite le suivi et la localisation des animaux

Alors que les consommateurs exigent d'en savoir plus sur la provenance et la sécurité de leurs aliments et que les menaces de maladies telles que la fièvre aphteuse sont une réalité, la biosécurité dans notre secteur agricole est plus importante que jamais. La pression s'exerce sur les agriculteurs pour qu'ils suivent et tracent leurs animaux. C'est une question de bon sens, mais c'est plus de travail et les gains peuvent être difficiles à quantifier. Tom Fitzgerald, directeur territorial de Gallagher, estime que les nouvelles technologies de l'élevage présentent de nombreux avantages pour les agriculteurs en matière de suivi et de traçabilité. Tout cela fait partie du nouveau système de pesage et d'identification électronique de Gallagher, basé sur le cloud.

« Comme nous l'avons vu avec Covid, un monde interconnecté peut être assez fragile. Les mauvaises choses se transmettent facilement. Dans l'agriculture, il suffit de transporter un animal malade pour qu'une épidémie devienne incontrôlable », explique Tom. « C'est pourquoi nous avons mis en place le programme national d'identification et de traçage des animaux (NAIT). Chaque animal doit être tracé et ses mouvements suivis. Mais cela représente beaucoup d'informations à enregistrer et à transmettre. J'ai vu des agriculteurs le faire manuellement, ce qui n'est pas une mince affaire ! Pour lire les marques auriculaires, ils doivent d'abord nettoyer la boue. Ensuite, ils lisent un numéro à 10 chiffres, suffisamment fort pour que quelqu'un d'autre puisse le noter. Ensuite, ils doivent taper ces 50 numéros et les télécharger dans la base de données du NAIT. Ce n'est pas vraiment un travail gratifiant, mais pour la protection de l'industrie, il doit être fait, et ne pas le faire peut coûter cher aux agriculteurs à plus d'un titre ».

Comme un ouvrier agricole supplémentaire

Le travail de Tom consiste à faciliter la vie des agriculteurs. Pour ce faire, il leur fournit des équipements et des technologies qui rationalisent et automatisent des tâches qui, autrement, nécessiteraient beaucoup de main-d'œuvre. Les lecteurs d'étiquettes portatifs et l'application gratuite Gallagher Animal Performance en sont de parfaits exemples.

« Lorsque les animaux sont amenés pour être pesés, tout ce qu'un agriculteur doit faire est de scanner les étiquettes d'oreille avec notre lecteur portable. Chaque numéro scanné peut ensuite être téléchargé sur l'application Gallagher de son téléphone et, d'une simple pression sur l'écran, ces chiffres peuvent être envoyés à NAIT. Le travail est fait. C'est comme si une personne supplémentaire nous aidait.

Mauvaise couverture ? Pas de souci !

Tom connaît des agriculteurs dont l'emplacement n'offre que peu ou pas de couverture mobile. Comment le système NAIT de Gallagher fonctionne-t-il sans connectivité ?

« Même en cas de mauvaise couverture sur l'exploitation, le scanner Gallagher capture les données de l'étiquette. Pour terminer le transfert des données, les agriculteurs doivent simplement se connecter à leur téléphone lorsqu'ils bénéficient à nouveau d'une couverture Wi-Fi. C'est très simple.

Formation pratique

De nombreux agriculteurs souhaitent bénéficier des avantages technologiques, mais ne savent pas comment utiliser l'équipement. Ils craignent de s'embourber en essayant de tout comprendre et que le nouvel équipement finisse par prendre la poussière dans un coin de la remise. Tom comprend.

« Je ne laisse jamais une équipe agricole se débrouiller seule. Je m'assois avec toute l'équipe et je la forme à l'utilisation du matériel. C'est du concret. S'ils ont besoin d'une séance de remise à niveau plus tard, nous pouvons le faire. Je retourne d'ailleurs dans deux stations la semaine prochaine pour former à nouveau leurs équipes. Tout ce qui compte, c'est de faciliter la vie des agriculteurs. Mon travail consiste à faire en sorte que cela se produise.